DEVENIR MEMBRE

ASSOCIATION DES FAMILLES KIROUAC INC.

ASSOCIATION DES FAMILLES KIROUAC INC.

JANET (JAN) MICHELE KEROUAC


Présentation

L’Association des familles Kirouac a publié plusieurs textes consacrés à Jan Kerouac depuis sa rencontre mémorable avec des membres du conseil d’administration à Québec le 17 décembre 1988. Ce fut l’occasion de partager un repas avec la fille de Jack Kerouac au restaurant Chez Camille situé dans le quartier Saint-Sacrement de Québec. L’endroit existe toujours, mais l’intérieur a été complètement transformé et le restaurant s’appelle maintenant La Girolle.


Pour cet onglet de notre site Web portant sur Jan Kerouac, nous avons réuni quelques-uns des textes déjà parus dans Le Trésor des Kirouac, le bulletin de l’Association des familles Kirouac, dans un numéro hors série agrémenté de plusieurs nouvelles photos.


Nous tenons à remercier très sincèrement les personnes suivantes pour leur collaboration à l’obtention des différentes photos utilisées dans le présent document : Gerald Nicosia, auteur de Memory Babe, biographie critique de Jack Kerouac, Jacqueline Arruda Soarès, Brésilienne, qui a traité de l’influence que la Beat Generation a eue sur la jeunesse de son pays dans son mémoire de fin d’études universitaires; ainsi que David Stuart, le demi-frère de Jan. En plus des archives de l’Association et de celles du regretté Jacques Kirouac, président fondateur de l’Association des familles Kirouac, leurs généreuses contributions nous ont permis de grandement enrichir ce numéro hors série.


LES TROIS GRANDS COMBATS DE JAN KEROUAC

Pour tous ceux qui ont connu Jan Kerouac, il est impossible de parler d’elle sans mentionner combien elle fut marquée par l’absence de son père. Tous l’ont aisément constaté. L’absence de son père a irrémédiablement orienté la vie qu’elle a vécue, les décisions qu’elle a prises.

De plus, on ne peut oublier les trois grands combats qui ont marqué de façon importante sa courte vie. Le plus long débuta au milieu des années 1990. Jan consacrait alors une grande partie de son énergie à une bataille juridique avec la famille Sampas de Lowell pour la succession de son père, Jack Kerouac.


En effet, la poursuite en justice fut d’abord intentée par Jan Kerouac en mai 1994, puis reprise après son décès en 1996 par le neveu de Jack, Paul Blake Jr, le fils de sa sœur, Caroline Kerouac-Blake. Jan ne connaîtra pas l’issue de cette bataille juridique. Ce n’est que le 24 juillet 2009 que le juge George Greer de Pinellas County, en Floride, déclara que le testament de Gabrielle Kerouac (décédée en 1973) était un faux. Par ce testament, la veuve de Jack, Stella (Sampas) Kerouac, héritait de l’entière succession de son époux. Cette première décision en faveur des héritiers de Jack Kerouac fut maintenue sur pourvoie en appel en 2011. L’auteur Gerald Nicosia, qui fut très près de Jan a résumé toute cette saga de l’héritage de Jack Kerouac dans un document paru dans le Trésor des Kirouac.


La famille Sampas garda toutefois le contrôle de l’héritage de Jack grâce à une loi de la Floride appelée : statut de non-réclamation (non-claim statute). Cette loi précise que toute réclamation doit être présentée dans un délai de deux ans après le décès d’une personne. Stella mourut en 1990, mais Jan ne découvrit le testament de sa grand-mère qu’en 1994, soit quatre ans après la mort de Stella. Selon cette loi de la Floride, le droit de Jan de présenter une réclamation était alors échu.


La saga, qui débuta par la poursuite initiée par Jan en 1994 pour que les héritiers légaux de son père soient enfin reconnus comme tels, est clairement expliquée dans un livre de Gerald Nicosia paru à l’automne 2019, Kerouac : The Last Quarter Century.


Un deuxième combat marqua aussi la vie de Jan au cours de la même période. Elle tenta vainement de faire transférer les restes de Jack Kerouac dans le lot de la famille Kerouac au vieux cimetière Saint-Louis-de-Gonzague à Nashua, au New Hampshire, pour qu’il repose avec ceux de ses parents, Léo-Alcide et Gabrielle Lévesque; une autre bataille qu’elle perdit. Jack est toujours inhumé dans le lot de la famille Sampas au cimetière Edson de Lowell (Mass.). Cette seconde bataille que Jan perdit repose sur le vœu de Stella Sampas 1, la dernière épouse de Jack, que son époux soit inhumé auprès de son frère à elle, un ami d’enfance de Jack, Sébastien (Sammy) Sampas 2, décédé au cours de la Seconde Guerre mondiale.


Enfin, le troisième et dernier grand combat à la fin de sa vie fut de tenter de maintenir l’intégralité des archives de son père, combat qu’elle perdit aussi, car les œuvres de Jack furent vendues au plus offrant et ainsi dispersées3.


NOTES :


1 De son nom grec, Stavroula Sampatacacus

 

2 The Sun, Lowell, mercredi, 13 mars 1996, pp. 1 et 4, John Novack et Peter Ward; lundi, 1er avril 1996, David Perry,

   pp. 1 et 4.

 

3 Une partie de ses archives ont été cédées à Emory University, Stuart A. Rose Manuscript, Archives, Rare Book Library, à Atlanta, Georgia, et     à la bibliothèque publique de New York (NY Public Library).



DOCUMENTS AUDIOVISUELS (en anglais seulement)

Cette partie de l’onglet consacré à Jan Kerouac comprend aussi des vidéos gracieusement fournis par Jesse Block, Chris Agg et David Stuart que nous remercions grandement. Nous remercions à nouveau Jacqueline Arruda Soarès et Gerald Nicosia pour leur aide pour obtenir ces vidéos.

Nobody's Wife ; durée : 1 min. 46 sec.

Jan lit un extrait d’un texte sur sa mère, Joan Haverty-Kerouac, intitulé,
NOBODY'S WIFE, alors qu’elle participait à un panel féminin à l’occasion d’une conférence sur ON THE ROAD tenue à l’Université Naropa à Boulder au Colorado en juillet 1982 ; document filmé par Chris Agg.

Interview de Jan Kerouac; durée : 7 min. 23 sec.
Entrevue tournée par Jesse Block, à Albuquerque, Nouveau-Mexique, en juin 1995. Jan parle de sa mère, Joan Haverty, une grande femme, belle, mais gênée et rebelle... la rencontre de Joan et Jack, leur attraction mutuelle instantanée, leur mariage et la conception de Jan…

Lecture du chapitre 23 de TRAIN SONG ; durée : 8 min.
Avril 2015, David Stuart, demi-frère de Jan, lit le chapitre 23, du deuxième livre de Jan intitulé TRAIN SONG où Jan parle de son séjour à Hollywood, de sa mère et de David.


C’est à l’invitation de Jacqueline Arruda Soarès que David Stuart prépara cette vidéo pour le Brésil, ce qui nous permet de passer huit minutes en compagnie de Jan Kerouac. Nous la remercions pour son initiative et de nous permettre de présenter cette vidéo dans le présent onglet sur Jan.

What Happened to Jack Kerouac ; durée : 1 min. 33 sec.
Cette vidéo est une bande-annonce tournée au mois de mai 1986 par Richard Lerner et Lewis MacAdams dans laquelle Jan Kerouac parle de son père, Jack Kerouac. Elle décrit l’homme qui cache ses sentiments par habitude lors d’une de leurs deux rencontres lorsqu’elle n’avait que quinze ans et qu’elle s’apprêtait à quitter les États-Unis pour le Mexique. Jan dit qu’il exprimait ses sentiments dans ses écrits. Autrement, seuls ses yeux parlaient.

Share by: